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SOMMAIRE :

Avec un contingent de près de 1 000 sportifs répartis dans 54 délégations lors des jeux olympiques Paris 2024, le continent africain a réalisé un palmarès de  39 médailles au total (13 en or, 12 en argent et 14 en bronze). Les athlètes africains ont fait un petit peu mieux qu'au Japon il y a trois ans avec 37 médailles (11 médailles d'or, 12 en argent et 14 en bronze).  Un bilan en demi-teinte qui traduit indéniablement une faible compétitivité des sportifs africains dépourvus de cadres et moyens d’exceller par rapport à leur alter égo des autres continents.

De faibles performances également observées lors des compétitions internationales (Coupe du monde / mondiaux d’athlétisme …) doublées d’une quasi-absence dans des tournois majeurs et prestigieux dans certaines disciplines (Rolland Garros / Coupe Davis / Fedex Cup …). L’Afrique demeure un continent en marge des vitrines et des marchés sportifs  mondiaux.

Un marasme qui traduit une fragilité de l’industrie du sport en Afrique  en quête d’investissements et de diversification. Véritable paradoxe pour le continent le plus jeune du monde, où le sport est une valeur cardinale, mais qui peine à émerger sur la scène internationale. En effet, l’Afrique détient un potentiel inégalé pour devenir un haut lieu du sport au niveau mondial. Certains indices laissent même penser que la région serait apte, à terme, à accueillir la plus prestigieuse des compétitions sportives sus-évoquée : les jeux olympiques.

Cependant, cette ambition dépend de conditions complexes, qui laissent transparaître le besoin d’une stratégie mêlant sport et développement aux quatre coins du continent. Il est clair que le sport détient un potentiel énorme sous-exploité en Afrique. Cette émergence, aussi indispensable qu’inévitable, ne pourra se faire sans un effort collectif soutenu et de long terme qui devrait permettre au continent de se tailler une place de choix et une part importante du gâteau du business du sport sur l’échiquier mondial.

Avec une croissance moyenne de 5% au cours des vingt dernières années, l’économie du sport se porte bien. A l’échelle globale, le sport pèse environ 1200 milliards d’euros, soit 2% du PIB mais seulement 0.5% du PIB africain, même si les prévisions de croissance tablent sur 8%.

En dépit des contraintes inhérentes au déficit de développement, le sport constitue un avantage comparatif pour l’Afrique. En effet, 70% de sa population a moins de 30 ans, ce qui permet de susciter des vocations alliant sport, éducation et formation, notamment la mise en place d’académies et de centres dédiés. Ainsi, l’institut Diambars au Sénégal, affiche des taux de réussite aux examens nationaux de 80%. Désormais, au-delà de ces structures prestigieuses dont l’accès est limité, il convient d’élaborer une politique sportive volontariste sur tout le cycle d’éducation et de formation.

Allier sport et développement requiert de coupler ressources conséquentes et financements innovants. Au Royaume uni, par exemple, la décision prise en 1997 de consacrer une partie des recettes de la Loterie nationale à l’olympisme, a permis de faire de ce pays l’un des plus performants dans ce domaine et surtout des plus attractif dans le monde .

L’attractivité touristique  est, sans nul doute, une  déclinaison corolaire et impactant de  l’industrie  sportive. La taille du marché du tourisme sportif a été évaluée à 564,7 milliards de dollars en 2023 et devrait enregistrer un bond de  plus de 10 % entre 2024 et 2032. La collaboration croissante entre les industries du tourisme et du sport favorise les synergies, conduisant au développement d'expériences innovantes en matière de tourisme sportif. Des initiatives de partenariat, telles que des campagnes de marketing conjointes et l'organisation d'événements, amplifient l'attrait pour les destinations, améliorent l'expérience des visiteurs et stimulent une croissance soutenue du tourisme sportif.

ECOBUSINESS FORUM ,qui se tiendra du 12 au 15 Décembre 2024 au Golf club de Yaoundé ,ambitionne donc d’être une plateforme de réflexions, de partages, d’échanges et de rencontre entre acteurs  du continent et d’ailleurs, icones du sport, bailleurs de fonds, consultants, medias ... convaincus de la nécessité de faire du sport un levier de développement durable en Afrique .

Le forum sera ponctué par les activités suivantes :

  • Expositions

  • Rencontres B2B

  • Activités sportives

PAYS HOTE

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Le Cameroun qui accueillera cette rencontre est un pays  leader en matière de sport en Afrique. Le sport au Cameroun est connu à l’international, notamment avec son équipe de football des Lions indomptables et avec ses joueurs internationaux évoluant dans des clubs mythiques et ses icones telles que Roger MILLA, Françoise MBANGO, Samuel ETO’O, Francis NGANOU, André ONANA, Joël EMBIID , Pascal SIAKAM , Emmanuel ESEME  ...

Le football est certainement le sport le plus populaire au Cameroun, mais il n’en est pas moins marqué par la diversité des disciplines pratiquées sur le territoire.

Le Cameroun jouit d’un palmarès sportif éloquent notamment aux jeux olympiques avec deux médailles d’or en athlétisme, deux  médailles en boxe et une autre en football en 2001, en sus des cinq trophées à la coupe d’Afrique des nations (CAN) entre autres

 

Les sports collectifs (tels que le basket-ball, le volley-ball ou le handball) ne sont pas en reste et voient leurs qualifications aux compétitions continentales et internationales être de plus en plus fréquentes.

Des infrastructures de premier rang fleurissent à travers le pays à l’instar :

  • Palais polyvalent des sports de Yaoundé ;

  • Complexe multisports de Japoma (Douala) et d’Olembe (Yaounde) ;

  • Golf clubs de Yaounde , Kribi , Likomba ,Nkoabe ;

  • Complexe sportif le Mundi …

L’organisation de compétitions nationales telles que le Tour cycliste du Cameroun ou l’ascension du Mont Cameroun ainsi que l’organisation de compétitions continentales (Afrobasket féminin 2015 ; CAN féminine 2016 ; CAN 2019) vient compléter ce panorama sportif  au Cameroun.

SITE

THEMES

1

« SPORT ET DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE »

2

POUVOIRS PUBLICS ET INVESTISSEMENTS SPORTIFS EN AFRIQUE

3

SECTEUR PRIVE ET INVESTISSEMENTS SPORTIFS EN AFRIQUE

4

SPORT ET ATTRACTIVITÉ TOURISTIQUE EN AFRIQUE

COMITE SCIENTIFIQUE

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Pr Mathias E. OWONA NGUINI

POLITOLOGUE

Titulaire d’un doctorat en Science politique (Université de Bordeaux IV-Montesquieu et de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, en septembre 1997) et diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux (Section politique et sociale en juillet 1990). D’abord assistant(1998-2000) puis chargé de cours (2000-2016) à l’Université de Yaoundé II, il a dispensé des enseignements à l’Institut des relations internationales du Cameroun, à l’Université de Yaoundé I, à l’Université catholique d’Afrique centrale et à l’École supérieure internationale de guerre de Yaoundé ou à l’École supérieure internationale des forces de sécurité de Yaoundé.

Actuellement Vice-Recteur Chargé De La Recherche, De La Coopération Et Des Relations Avec Le Monde Des Entreprises De L’Université De Yaoundé 2 , il a été Secrétaire Permanent Du Centre D’Etude Et De Recherche En Droit, Économie Et Politique Du Sport (CERDEPS) De L’Université De Yaoundé Il (2015-2019).          

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Pr Samuel MATHEY

ECONOMISTE

Consultant international, professeur d’économie, de stratégie et de management, spécialisé dans les questions de dette, de financement et d’entrepreneuriat.

Il est titulaire d’un doctorat américain en économie (PhD) et d’un MBA des universités Delaware et d’Ohio State, ainsi que d’une maîtrise en économie monétaire et économétrie et d’un diplôme de fin d’études en comptabilité (2000).

Actuellement il enseigne aux Etats Unis, en Europe et en Afrique. Samuel a aussi travaillé avec de grands cabinets de conseil, d’audit et d’expertise comptable (notamment KPMG et PwC) et a été consultant pour Sinoconnect, l’un des instruments stratégiques de l’action économique de la Chine aux Etats-Unis et au travers duquel la Chine sélectionne les start-up américaines de secteurs-clés où elle n’hésite pas à prendre des actions.

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Pr Roger ONOMO

HISTORIEN
EXPERT EN TOURISME

Titulaire d'un Ph.D. en Histoire et d'un 3e cycle en Tourisme obtenus respectivement à l'université de Yaoundé 1 (Cameroun) et à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (France). Major de promotion, au CFA Stephenson de Paris et à l'Institut de recherche et d'études supérieures du tourisme de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il est actuellement directeur général du Bureau d'Études sur les Stratégies de Développement du Tourisme (bureau ONET) et chef du tout premier département de Tourisme et d'Hôtellerie créé par le ministère de l'Enseignement supérieur au Cameroun, à l'université de Yaoundé 1.

Il occupe actuellement la fonction de doyen de la faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’université d’Ebolowa (Région du Sud Cameroun)

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