Au cours de la cérémonie de présentation de vœux des services centraux et déconcentrés , des organismes sous -tutelle et des entreprises partenaires, tenue le Mercredi 23 Janvier à l’hôtel de ville de Yaoundé , Le ministre du commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA a défini les défis majeurs qui devront mobiliser l'ensemble de la communauté du Commerce tout au long de l'année 2019, année marquant le début du septennat des grandes opportunités voulues par le Président Paul BIYA .
Au premier rang de ces défis , celui de la préservation de la qualité des produits (notamment importés) vendus sur le marché local . Le Ministre s'est voulu rassurant et a rappelé toutes les mesures de contrôle mises en place par les pouvoirs publics qui débutent en amont par le le Programme d'évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées au Cameroun (PECAE), suivi de l'inspection de la brigade phytosanitaires , ensuite le le certificat de conformité délivré par l'Agence des normes (ANOR) , et les divers contrôles opérationnels une fois les produis déjà sur le marché à l'instar du Laboratoire National de Contrôle de Qualité des Médicaments et d'Expertise (LANACOME ) ou encore du Centre technique Agro-alimentaire (CTA) entres autres .
Concernant des produits spécifiques tels que le cacao, Luc Magloire Mbarga ATANGANA a formulé le vœu d'un retour au producteur d'une rémunération de 4 euros sur une barre de chocolat estimée à environ 11 euros . Rappelons qu'actuellement le prix de la fève de cacao d'excellence se situe à 2.50 euros .Une réalité qui devrait motiver les acteurs de la chaine à maintenir voire à augmenter le pourcentage de transformation du cacao camerounais dont le taux actuel est estimé à environ 200% depuis quelques années .
Autre exhortation du ministre , cette fois à l'endroit des opérateurs économiques et des producteurs spécifiquement , c'est celle relative à la conquête et à la maitrise des des marchés en occurrence le marché régional africain qui connaitra une mutation majeur avec l'avènement dès le début du second semestre 2019 de la Zone de Libre Echange Continentale . L'Afrique deviendra donc un marché unique de biens et de services actuellement estimé à un milliard trois cent millions de consommateurs et projeté au double à l'horizon 2050. Une réalité qui impose plus que jamais de relever le pari de la labellisation des produits Made In Cameroun . Un pari qui impose , selon le Ministre Luc Magloire MBARGA ATANGANA , une plus grande ardeur au travail de chaque maillon de la chaine du commerce .
Serge SEPPOH